Allez hop, après un printemps social en France (dépéchez vous, les bonnes affaires vont bientôt se terminer), qui aura permis à quelques corporations d'obtenir gain de cause, c'est l'Europe qui monnaye notre oui.
Le figaro indique ce matin que l'Europe pourrait convertir la promesse d'un certain Jacques C. qui date de 2002 en mauvais argument pour le oui.
Ah, c'est beau.
Qu'est-ce qu'on pourrait bien demander ?
En tant que particulier-employeur, je vais demander à la Commission si je ne pourrais pas bénéficier d'exemption de charge sociale, puisque ma nounou est originaire d'un pays où la sécu n'est qu'une lointaine institution de l'ex puissance coloniale. Et ça ne provoque aucune distortion du marché intérieur, ça. Enfin, sauf qu'elle pourra bien se payer elle même ses frais de santé, c'est quand même pour ça que je la paie.
M'enfin, si ça peut être une bonne nouvelle pour la restauration, c'est toujours ça de pris.