Moralité, fiscalité, mérite.
Mélanger l'approche latine, italienne, berlusconienne, style : j'ai du fric et des copains et je me fous que ça se voie et l'approche nordique, où la flexsécurité flirte avec le plein-emploi, c'est donc le crédo de notre président...
Le problème, c'est qu'en Europe du Nord, la moralité fait démissionner des ministres qui n'ont eu pour tord que de ne pas déclarer quelques (vraiment) menues dépenses à leurs concitoyens, par rigueur morale. Ou bien le moindre conflit d'intérêt est dénoncé et entraine lui aussi une démission. Nico qui veut nous faire croire à l'égalité des chances, a été discriminé négativement. Pas étonnant quand on croit au mérite de travail ... de ses ancêtres (Cf droits de succession).
Il veut privilégier le revenu du travail par rapport à celui de l'assistanat. Soit. Mais qu'en est-il du revenu du capital ? Ah ! C'est juste un petit oubli de sa part...
Le capitaliste l'est, capitaliste, parce qu'il a accumulé les fruits de son travail. Ou bien celui du travail de ses ancêtres. C'est vrai qu'il a du mérite d'avoir ces ancêtres là. Bien sûr. Bravo.
Enfin, il y a une bonne nouvelle : Johnny va revenir engraisser l'état confiscateur, puisqu'un bouclier lui est offert.
Vivement le 16 mai, qu'il se sente vraiment responsable de ses actes, les plus factuels, d'abord, mais aussi les symboliques !
Voir ces commentaires (
là et puis
là), qui me paraissent intéressants, au sujet de l'importance du symbole.
