L'autre hachis

Comme j'ai fait référence à Tiouz, il me faut montrer patte blanche. Je m'en vais donc vous narrer l'histoire de mon goût récent pour le sport.

Lundi 1er septembre 2003, un collègue m'annonce, tout de retour de vacances qu'il est, qu'il compte participer au Paris-Versailles. Pour ceux qui n'ont pas l'honneur de connaître, c'est un de ces bêtes évènements qui consistent à rassembler 20000 tarés qui ne courrent après rien si ce ne sont les endorphines libérées à l'occasion de nombreuses foulées pédestres. Les 16km de cette épreuve ne semblait pas lui faire plus peur que ça. Après quelques dizièmes de secondes d'âpre discussion, il parvient à me convaincre de me plier moi aussi à cette discipline, que dis-je, à cet art de vivre qu'est la course à pieds (notez que je n'ai pas choisi la course à pied, qui consiste en la même chose mais à cloche pied). J'oublie simplement de préciser que l'épreuve en question devait se tenir pas plus tard que le 28 septembre 2003, soit environ 27 jours plus tard. Ce qui nous laissait cinq petites semaines pour apprendre à nos chétifs et néanmoins ébouriffés pieds de quoi il retournait.

Nous nous vîmes donc deux en arrivant aux entraînements que nous pratiquâmes de conserve et néanmoins à tue-tête et tue-pieds, moins d'une fois par jour (mais pas moins).

Nos résultats respectifs (le mien) ne furent pas ridicules, c'est ainsi que regonflés par l'orgueil tout masculin et néanmoins ébouriffé lui aussi que nous décidâmes de faire du semi-marathon de Paris (4 mars 2004) notre objectifs dans la vie.

Cet objectif, je l'ai tenu, en 1h37min ou 38 (moi et les brouettes...). Mais Djic', puisque c'est de lui qu'il s'agit, a évoqué une vague et néanmoins ouverte fracture du genou pour s'en délester.

Voilà pour l'évocation rapide mais brève de la chose.