Une infographie du Monde nous parle du quasi-consensus sur la réduction des déficits publics français à venir (Budget de l'état, des collectivités territoriales et de la sécu)
Tout cela est bien beau, mais il y a quelque chose que je ne comprends pas.
Prenons le cas Bayrou (mais ça marche très bien pour les deux autres aussi). Il souhaite baisser (en valeur relative au PIB) les dépenses et augmenter les recettes, OK, ça me va, c'est ce qu'il faut faire. Enfin, c'est surtout le différentiel qu'il faut réduire, mais soit, c'est un consensus entre ces trois grands candidats (ou présumé, puisque le gouvernement, c'est N. Sarkozy).
Mais reprenons : en 2016, nous dit Le Monde, Bayrou prévoit d'avoir un niveau de dépenses publiques (état, territoires et sécu) de 53,7% du PIB. Bon. Dans le même temps, il prévoit un niveau de prélèvements obligatoires de 47,2%. Bon.
Mais alors, il nous faut (Etat, territoires et sécu) emprunter 6,5% du PIB (ou alors je n'ai rien compris).
Je comprends mieux un autre graphique, rétrospectif celui-là : l'évolution des dépenses et recettes publiques de 1993 à 2006. Je peux calculer sur ce graphe qu'en 1995 (par exemple, mais ça marche pour une autre année aussi), les dépenses se sont élevées à 54,5% du PIB, les recettes à 49%.
Et je lis ailleurs que le déficit cette année là s'est élevé à -4.5% du PIB, là je retombe sur mes pieds.
Alors pourquoi le Monde me raconte-t-il des bobards ?
Ecrit par achy, à 00:30 dans la rubrique "Politique".
On nous rebat les oreilles avec la crise de la dette. En effet, c'est assez grave de payer bientôt plus d'intérêts que d'éducation nationale.
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Ecrit par achy, à 23:52 dans la rubrique "Politique".
Alors voilà, j'ai entendu parler de parité H/F l'autre matin à la radio... J'entends parler de compétences égales impossibles à mesurer, de quota de candidatures politiques, mais rien de vraiment concret mesurable sur des résultats (et pas sur des moyens) (sauf les 40% de femmes dans les conseils d'administration, mais c'est assez anecdotique, car trop élitiste). J'ai donc rapidement (trop ?) échafaudé un programme.
Ce matin, ma fille tousse. L'agent biologique qui la fait tousser (virus, bactérie), a-t-il décidé de la faire tousser ?
Non, il a été sélectionné pour, par le processus de sélection naturelle décrit par Darwin.
Mais alors, Dieu n'a rien à voir là-dedans. On serait tenté de répondre : effectivement, ça n'est pas une activité humaine, et Dieu semble se focaliser sur l'espèce humaine (vu de l'espèce humaine en tout cas).
Mais alors, croire en Dieu (dans son rôle assez restreint de créateur de l'humanité), c'est ne pas croire en la sélection naturelle. Ah, oui, je redécouvre le créationnisme, voire le dessein intelligent.
Si quelqu'un dit : "Je crois en Dieu, mais je suis convaincu par la théorie de la sélection naturelle", alors je me dis : cette personne crois en Dieu, mais selon ces caractéristiques là :
Dieu est bon
Dieu est Amour
Alors, je crois qu'elle crois en un Dieu qui n'est "que" une construction humaine. Cette construction revient à dire : Dieu porte l'ensemble des valeurs de solidarité qui font que les hommes vivent en société afin d'être plus forts que tout seuls. Reste qu'il faut définir ce qu'est cette force. Elle peut relever de l'adaptation, selon la sélection naturelle, en gros, la capacité à propager et pérenniser ses gènes.
Voilà pour un premier jet de ma vision naturaliste de la religion (la mienne, en tout cas).
Merci de m'apporter des éclairage sur mon surmoi religieux !
Ecrit par achy, à 13:28 dans la rubrique "Politique".
Pour vous, profanes qui ignorez la signification de vélotaf, sachez qu'il s'agit de la pratique du vélo pour aller au taf.
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Aujourd'hui, j'ai été déçu par au moins deux des personnes en qui j'avais confiance, au moins que j'estimais être intelligent. Et voilà...
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